Arrivé en France à l'âge de quinze ans, Josué Virgili apprend le métier de marbrier à Monte-Carlo, puis s'installe en région parisienne où il travaille dans plusieurs entreprises. C'est seulement à l'âge de la retraite qu'il se met à utiliser le ciment et la mosaïque de façon originale, transformant son univers proche, c'est-à-dire sa maison et son jardin. Ce dernier est peuplé de poupées, de colombes empalées sur des perches, de girouettes, de soleils sous toutes les formes, sans compter les sculptures en ciment (table, tigre, guéridon, soleil...) incrustées de morceaux de marbre, de miroir, de photographies et de faïence de couleurs vives. Sa maison aussi est remplie d'un amoncellement d’objets hétéroclites, qu'il déplace régulièrement, essentiellement des guéridons qu'il considère comme des satellites. Il écrit dans sa langue maternelle, l'italien, des poésies et ses pensées sur des cahiers illustrés de photographies découpées dans des magazines féminins. Virgili se disait messager de Dieu et il prêchait l'amour, la fusion et l'union.

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BIBLIOGRAPHIE :